Un bouquet de mariée
Encore une fois, tout a commencé par une recherche…
En tant que paysagiste et surtout en tant que moi, j’aime les fleurs. Les fleurs sous toutes leurs formes, les fleurs des champs comme les roses de Jericho, les fleurs fraîches comme celle en papier, les fleurs sur les murs comme sur mes robes…
Autant dire qu’une infinité de possibilités s’offraient à moi pour mon bouquet de mariage. Et un million d’idées différentes voire antagonistes.
Le bouquet de fleurs fraîches et de saison m’inspirait énormément mais je trouvais triste de n’en profiter qu’une seule journée, sous le soleil picard ; il aurait en plus rapidement dépéri !
Finalement, comme nous avons opté pour une déco et un mariage à 85 % DIY, et une déco de table à base de splendides fleurs réalisées par ma famille (oui, tout le monde s’y est mis!), j’ai fini par imaginer un bouquet fabriqué maison par mes soins.
Mais alors, là aussi, un milliard de créations possibles me sont passées par la tête : le bouquet origami, le bouquet de bonbons, le bouquet de boutons, la gigantesque fleur unique, le bouquet de tissu, le bouquet de pompons, et j’en passe… !
Et finalement…
Je suis tombée sur des bouquets en feutrine… J’étais fascinée à la fois par le réalisme et par le monde de formes et de couleurs qui s’offrait à moi !
Je n’avais jamais travaillé la feutrine, mais, même pas peur, il fallait que j’essaye absolument !
Malheureusement, tous les bouquets qui me plaisaient énormément renvoyaient vers les pages Etsy de créatrices qui vendaient mais n’expliquaient évidemment pas comment créer les fleurs de leurs magnifiques compositions. Qu’importe, j’achetais le matériel adéquat et investissais dans un pistolet à colle.
A force de recherches, je tombais sur le site internet Something Turquoise de Jen Carreiro. Un site frais et séduisant, fourni en tutoriels et autres DIY pour futures mariées. Et là, miracle, un DIY pour un bouquet de mariage et les boutonnières assorties ! Chaque fleur et feuille du bouquet fait l’objet d’un tutoriel bien expliqué (en anglais) et surtout parfaitement illustré, impossible, pour la débutante que je suis, de se planter ! Le bonheur !
La découverte !
Ni une ni deux je m’attelle à mon défi. Au départ je fais de savants calculs pour savoir quelles couleurs acheter en quelle quantité pour réaliser tant d’anémones, tant de renoncules, etc. Peine perdue, nous sommes en France (en tout cas en Alsace…) et quand même relativement limités dans les couleurs de feutrine, alors que sur certains sites américains, on trouve de magnifiques nuances. Avec l’aide d’une complice, j’achète finalement presque toutes les couleurs disponibles (un peu criardes par rapport à ce que j’avais en tête, mais on a dit un mariage coloré, non ?).
Et là, je me lance ! Je choisis la fleur qui me paraît le plus facile et le résultat est plutôt pas mal ! J’ai des cloques plein les doigts, ma renoncule n’est pas parfaite, mais j’ai adoré la réaliser et le résultat me plaît.
Au fur et mesure, je progresse, je prends des risques en tentant les fleurs qui me paraissent les plus compliquées.
En essayant de composer, je trouve que mon futur bouquet manque de diversité et j’investis dans le livre de Jen Carreiro Felt Flowers : Designs for year-round blooms.
Puis, me sentant plus téméraire maintenant que j’avais compris le principe de montage des fleurs, j’ai trouvé des modèles qui me plaisaient et les ai réalisés sans l’aide d’un tutoriel (mes jonquilles par exemple).
En cours de montage
Plus la composition avançait et plus j’ai continué à fabriquer des fleurs et des feuillages pour lui donner la forme qui me convenait, un bouquet ni trop encombrant, ni trop petit. Et le résultat était parfait à mes yeux ! Je me suis vraiment amusée à passer des heures à découper et coller la feutrine (ne mentons pas, il s’agit surtout de couper, couper, couper, couper, couper, couper, couper (etc.) puis coller…). J’ai beaucoup apprécié travailler ce matériau et je le referais avec plaisir.
Je vous laisse évaluer le rendu final sous le soleil d’été, les photos du mariage sont de Labograph.
Un bouquet mais pas que…
Pour rester dans la même veine (et faire durer mon plaisir), j’ai ensuite réaliser les boutonnières de nos parents, sœurs et conjoints, maîtres de cérémonie et témoins.
Ainsi chacun s’est vu offrir des fleurs assorties à sa tenue. Pour cela j’ai créé une composition par couple, déclinée ensuite en deux couleurs. Afin de les accrocher sans faire de trous dans les vêtements, nous avons opté pour des aimants. Résultat ci-dessous !
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